Saint-Roch Ferrières Saint-Roch Ferrières Photo Saint-Roch Ferrières

Difficile de s’en aller…

Image de l'actualité Beaucoup de chaleur et d’émotion ces derniers jours pour deux professeurs aînés qui ont choisi de mettre fin à leur carrière d’enseignant. Des fleurs, des applaudissements: n’est-ce pas à ces signes-là qu’on ressent plus fort la signification du vocable qui désigne le cycle d’études «Humanités»?

Une professeur de mathématique fleurie et complimentée par ses jeunes élèves (1ère et 2me années), un professeur de français applaudi par des élèves du cycle supérieur à la fin d’un examen dans l’une des grandes salles du collège, plusieurs autres collègues présents au sein des classes pour assister aux dernières minutes d’activité du professeur en partance, des yeux rougis, une larme qui s’échappe…
C’était bien ces jours-ci, chez nous, l’ambiance émue des pages qui se tournent.



Madame Michèle Ega, épouse Renwart, enseigne la mathématique depuis 1972. Elle est arrivée à Saint-Roch en 1983 à la suite d’une restructuration de l’Institut des Filles de la Croix, en Hors-Château à Liège, dont elle est un pur produit. Femme de caractère qui n’a jamais eu sa langue en poche, elle s’est toujours investie avec conviction au sein d’un département mathématique reconnu à Saint-Roch et à l’extérieur pour l’excellence de son climat de travail et pour la bonne humeur qui animent l’équipe.
(Nous joindrons ici, dès que possible, le touchant petit mot d’au revoir rédigé par l’un de ses élèves, Michaël Pirotton, de la classe de 1C.)

Monsieur Bernard Marchal, romaniste, professeur de Communications sociales, était également arrivé à Bernardfagne en 1983 après avoir débuté dans un collège liégeois. Son tempérament bien trempé, son goût pour les voyages et la découverte d’autres peuples et civilisations à l’autre bout de la planète, ont fait de lui l’image vivante d’une fenêtre grande ouverte sur le monde. Il a apporté à nos étudiants aînés l’irremplaçable témoignage de celui qui est allé à la rencontre d’une autre manière de vivre, dans la jungle de Bornéo et ailleurs… Ses expériences, toujours fortes, ont façonné l’homme d’une autre manière et l’ont rendu plus sensible à d’autres valeurs.

Trop à l’étroit dans le costume taillé par les frontières des murs de la classe, avec le seul horizon du tableau noir, il a choisi, dans sa 56 me année, de reprendre le large. Non sans quelques chaudes larmes à l’heure de tourner la page…

Par Philco

Retour