Saint-Roch Ferrières Saint-Roch Ferrières Photo Saint-Roch Ferrières

Un directeur, un doyen, une épouse…

Image de l'actualité Fin juin, le temps venu pour annoncer des changements de cap au sein de notre personnel enseignant. L’abbé Jean-Pierre Pire, notre aumônier et professeur de religion chez «les grands», devient doyen de la rive droite du grand Liège ; Philippe Van Sull, professeur de sciences, dirigera Saint-Jacques à Liège et Marie-Jeanne Renard-Bonten, choisissant la DPPR, se consacrera désormais à temps plein à son rôle d’épouse, de maman et de mamy.



Le repas de fin d’année scolaire à Saint-Roch, c’est une ambiance qui fait un peu penser aux scènes de banquet très animées et très gauloises qui clôturent toujours les célèbres histoires en B.D. d’Astérix le Gaulois. Une succession d’émotions, de sourires ou de grosses rigolades, le sentiment en tout cas que quelque chose de fort se vit dans la communauté de Saint-Roch et que les pages de la vie se tournent…

Douceur, sérénité, harmonie familiale

Marie-Jeanne Bonten-Renard a commencé à enseigner à Saint-Roch l’année où le Rénové a été introduit, en 1978. Elle y a animé des activités d’artisanat puis, un peu plus tard, a donné des cours de français dans les classes de 1ère année. Epouse de M. Bonten (rh.68), professeur de langues germaniques qui a quitté il y a un an, elle forme avec son Mathieu un couple très apprécié à Saint-Roch. Ils ont apporté beaucoup de sérénité au collège, simplement par leur manière d’être.
Comme l’a rappelé Myriam Simon, Marie-Jeanne, sans faire de bruit, avec la douce voix qui la caractérise, a toujours été un modèle étonnant de sérénité. Toujours dans la réserve, jamais dans le conflit, en quête d’harmonie. Elle sait transformer une tâche professionnelle en un temps fort relationnel.
Mais on évoque difficilement l’un sans l’autre tant ce couple est fusionnel. Trois de leurs quatre enfants, qui ont tous fréquenté Bernardfagne, se sont également orientés vers l’enseignement. Cinq petits-enfants, à ce jour, sont déjà venus élargir le cercle familial ; c’est dire si Marie-Jeanne et Mathieu sont imprégnés des valeurs fondamentales qui charpentent leur bonheur.
Très proches de l’école en esprit, ils le sont et le resteront aussi par la distance : de la Croix Deom à l’entrée de Saint-Roch par le fond des plaines de sport, il n’y a que quelques jets de pierre.
C’est sûr, nos heureux retraités nous resteront proches, à vie !

Le pyromane deviendra pompier!

Philippe Van Sull, comme nous l’annoncions il y a peu sur cette même page d’annonces, prendra la direction du Lycée Saint-Jacques à Liège dès le 1er septembre prochain. C’est son collègue de département, Léon Ernst, qui s’est essayé à l’art du portrait pour évoquer la personnalité d’un des professeurs les plus hauts en couleurs que l’équipe ait connu au cours des 20 années écoulées.
Ainsi par exemple, cet «allumeur de salle des profs» ne s’est jamais montré avare de conseils diététiques à l’égard de collègues préoccupées par leurs courbes trop accentuées. Le repas de midi nous a toujours montré notre Philippe consommateur de ses propres principes, avec un menu complet de levures : bière blanche et yaourt.
Promoteur des retraites de bioéthique, ce magicien parvenait à laisser croire à des potaches un peu trop crédules que, par un jeu de télépathie, il était capable de dialoguer avec l’esprit de sa collègue Marie-christine !
Ses passages à la salle des profs ont souvent «créé des incendies spontanés» lorsque notre «détaché pour mission pédagogique» évoquait les thèmes des compétences, des mises en situation, des familles de tâches, des boîtes à outils… Autant de sujets très sérieux qui n’ont jamais empêché notre bouillonnant collègue de se fendre de quelques éclats de rigolades. Voilà pourquoi notre salle des profs, en septembre, risque de résonner un peu moins fort et pourquoi le pyromane saint-rochî, à Saint-Jacques, se coiffera peut-être du casque de pompier!



Heureux d’avoir connu le «Pire»

Jeu de mots facile que celui de Ph. Collard qui évoquait au repas de fin juin le parcours de l’abbé Jean-Pierre Pire à Saint-Roch. N’empêche, notre évêque n’aurait pas pu faire mieux, il y a 19 ans, que de nous envoyer l’abbé Pire. Mais voilà , cette fois, il était bien le dernier: en septembre prochain, pour la première fois depuis 1820, on ne comptera plus aucun prêtre directement attaché à l’institution!

Juste avant de partir en vacances, l’équipe du CAP (animation pastorale) s’est réunie une dernière fois autour de Jean-Pierre pour élaborer déjà les grandes lignes de l’animation pour l’année 2007-08. Une excellente réunion où les idées ont fusé et au cours de laquelle l’abbé Pire, une fois de plus, a lancé une piste qui devrait bien inspirer les laïcs qui porteront désormais sur eux seuls la charge d’éveiller à la Foi et de transmettre le message évangélique.

Par Philco

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